Le méta-hub de la ville 2.0, c’est la ville augmentée. Une compilation de réseaux, physiques, sociaux et numériques ; une machinerie qui fabrique de nouvelles complexités :celles des flux, des services, des mobilités, des espaces-temps et des gouvernances. Des complexités invisibles, discrètes, diffuses, tendues vers une simplification, une facilitation de la ville. Et d’autres qui résistent, exhibent leurs coutures, leurs limites, leurs frontières, cherchant encore la bonne formule, le bon mixage, leur mode d’emploi en quelque sorte.
La dissémination des puces dans la ville, l’omniprésences des réseaux, et la combinatoire presque infinie des objets numériques les uns avec les autres, reconfigurent l’esthétique urbaine. Dans un espace augmenté de toutes ces prothèses, le citadin accède à nouvelles perceptions de l’espace et du temps, de soi et des autres.
L’archétype de la ville transparente véhiculé par “Minority Report” nous parle plus de notre présent qu’il n’annonce notre futur. On y est : l’utopie de la communication et d’un monde cybernétique
De Ma Ville à Moi à La Fabrique des services urbains
Dans le sillage de Ma Ville à Moi, est visée La Fabrique des services urbains qui se donne une mission plus opérationnelle. Quels sont les obstacles, les blocages, les difficultés que l’usager de la ville rencontre dans cette recherche d’autonomie que nous avons décelée. Nous proposerons une méthodologie de diagnostic. Cela n’épuisera pas le sujet, mais cela nous permettra ensemble d’élaborer au sein de l’atelier et de faire la démonstration que ces impedimenta appellent une démarche d’analyse, de réflexion et d’innovations.
Originally posted 2019-06-12 13:58:31.